Bovins de boucherie Légère détente pour les charolaises finies
La réduction des volumes liée à la baisse de l’offre des engraisseurs spécialisés qui ont fortement réduit leur activité cet été par crainte d’un effondrement des cours sur la fin de l’année contribue à un commerce un peu plus régulier dans les bonnes vaches viandées ou correctement finies.
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Après un début de semaine où les tarifs des charolaises R= lourdes à U– se sont maintenus sans difficulté à Cholet, une hausse de 0,05 € a été observée sur les marchés de Sancoins et Arras. Cette fluidité est également observée à Saint-Christophe-en-Brionnais. Les charolaises R finies se sont négociées entre 2,45 et 2,50 €/kg pour monter à 2,60 €/kg pour les R+ et 2,65 € pour les U–.
La tendance est au maintien des prix pour les parthenaises, les aubracs, les blondes d’Aquitaine ou les limousines lourdes de qualité bouchère (U). La pression se renforce sur les femelles d’entrée de gamme et en manque de finition qui ont du mal à s’écouler dans le maigre dans le centre du pays. Les allaitantes O se négocient entre 2,70 et 3,10 €/kg en fonction du poids.
Du côté des réformes laitières, la dégradation des prix se poursuit, même si les vaches viandées et finies résistent mieux à la pression des acheteurs. Les prim’holsteins P=3 de 260-280 kg se négocient entre 2,30 et 2,40 €/kg. Le tri des animaux de bas de gamme et maigres est sévère, avec des P–1 commercialisés entre 1,40 et 1,60 €/kg et des P2 de 1,60 à 2,10 €/kg en fonction du poids et des abattoirs.
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